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Spiritualité

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Un conte chinois en relation avec le thème

oser l'autre - tisser des liens

Une noble chinoise, qui détestait sa très vieille et très

détestable belle-mère, avait été tellement poussée à

bout qu'elle chercha à la faire mourir.

Elle s'adresse alors à son médecin de confiance .

Et celui-ci lui prescrit un poison efficace à administrer à sa belle-mère.

 "Mettez seulement une goutte de ce poison dans une tasse de thé et offrez là à votre belle-mère 3 ou 4 fois par jour, lui dit ce « brave » médecin…

« Elle mourra lentement et personne ne vous soupçonnera."

Décidée de mettre ce plan pervers à exécution, la chinoise se met à l'oeuvre le jour même.  Et voici la belle-mère très surprise que sa belle-fille lui apporte une tasse de thé et ainsi ne sait pas trop comment réagir.

 Et, ce qui devait arriver arriva.

 Au bout d'une semaine avec 4  services de thé par jour, la méchanceté de la belle-mère avait  complètement disparu.

 Avec encore trois jours supplémentaires une amitié naquit entre ces deux ennemies jurées !

Alors soudain, la chinoise ( toujours noble !) regretta l'acte abominable qu'elle était en train de commettre. Elle se rendit en catastrophe au cabinet de son médecin pour lui demander, si possible, d'inverser le processus d'empoisonnement.

"Ne vous inquiétez pas noble dame", expliqua sourire en coin le médecin, « continuez à servir le thé habituel à votre  belle-mère. »

« Vous êtes en train de lui donner des vitamines." !!!

​

J’ai l’habitude de nommer nos rencontres mensuelles avec le groupe MCR, de pauses spirituelles. Cela m’interroge aujourd’hui sur ce qu’est la spiritualité. Qu’est-ce qui différencie notre état d’esprit lorsque nous rencontrons de sympathiques voisins autour d’un thé de celui qui prévaut au sein de notre groupe de réflexion du MCR ? A priori, il s’agit dans les deux cas d’un partage agréable, d’échanges de point de vue sur des sujets variés ; mais lorsque nous nous réunissons autour de thèmes divers dont Dieu est le centre, il ne s’agit plus de simples bavardages mais d’une élévation de notre âme vers Quelqu’un qui nous réunit, à qui nous adressons nos prières. Lors de nos rencontres mensuelles, nous réalisons, chacun, chacune avec notre propre histoire et nos fragilités, que nous sommes tirés vers le haut. Le doute s’exprime parfois ainsi que l’incompréhension face à un monde qui souvent nous déroute mais l’espérance en Celui qui nous accompagne et veille sur nous, nous redonne la force et la confiance de continuer notre route ici-bas. La spiritualité serait donc cette quête de Dieu dans l’intime de notre âme qui nous élève quoique nous traversions et qui semble si étroitement liée à l’espérance qui va nous réunir tout au long de cette année ?

 

Isabelle Valticos

Amour et joie de l’automne

 

J’aimerais commencer par vous raconter l’histoire – réelle – de la petite Valérie, 4 ans à l’époque. La petite Valérie est en garde chez ses grands-parents et ensemble, ce soir-là, ils font la prière, devant une icône de la Vierge tenant Jésus dans ses bras. Et après le signe de croix, la petite Valérie commence :

– Bonsoir Marie, bonsoir Jésus. Je t’aime Marie, je t’aime Jésus !

…silence ! Et elle se retourne vers son grand-papa et lui dit :

– Et toi, Grand-papa, tu dis rien ? Un peu surpris, le grand-père balbutie :

– Heu… Bénissez papa, bénissez maman, bénissez…

– C’est pas ça qu’on dit ! Interrompt la petite Florence.

– Ah bon… Qu’est-ce qu’on dit, alors ?

– D’abord, dit-elle, tu leur dis ‘bonsoir’.

Le grand-père, avec un sourire, reprend :

– Bonsoir Marie, bonsoir Jésus, bénissez papa et maman, bénissez Valérie…

– Non c’est pas ça ! Coupe-t-elle encore. Maintenant tu leur dis que tu les aimes.

Un peu intimidé, le grand-père reprend :

– Bonsoir Marie, bonsoir Jésus. Je vous aime.

Et puis, craignant de faire encore une erreur aux yeux de sa petite fille, il s’arrête. Et là, la petite Valérie le regarde et lui dit :

– Voilà Grand-papa. Maintenant que tu leur as dit que tu les aimes, tu peux leur demander tout ce que tu veux.

Merveilleuse théologie des enfants !

Tous les textes qui entourent le temps de l’Ascension, par exemple, parlent d’amour.

Comme si on voulait nous rappeler que c’est le testament principal que Jésus a voulu nous laisser. L’Amour. Notre Dieu est Amour.

C’est d’ailleurs tel quel dans la lettre de Jean. Dieu est Amour. Si nous ne devions retenir qu’un seul verset de la Bible, que ce soit celui-ci. 1 Jean 4,1 : Dieu est Amour.

Amour et joie, aussi. Et Jésus nous le rappelle dans l’Évangile de Jean : « Je parle ainsi, en ce monde, pour qu’ils aient en eux ma joie » – « ils » c’est NOUS ! … – « Je parle, dit Jésus, pour que vous ayez ma joie, pour que vous soyez comblés de joie. » dit-il encore.

L’Amour et la Joie. Deux valeurs essentielles pour nous, les Chrétiens.

Pendant mes études de théologie, j’ai eu l’occasion de travailler un petit peu la figure de Maurice Zundel qui fut un prêtre de Neuchâtel. J’ai eu l’occasion aussi le suivre une de ses conférence à la paroisse St Pierre de Fribourg. Zundel est devenu un très grand homme, bien malgré lui : il avait cette humilité des tous les grands hommes, persuadé qu’il n’était pas grand-chose.

Dans un film, un moine français raconte le jour où il est allé se confesser chez Zundel. Lui jeune moine novice un peu intimidé, et Zundel alors déjà grand conférencier, grand théologien. Très intimidant.

Le moine raconte qu’en entrant, il s’apprêtait à se mettre à genoux pour se confesser, et là première surprise, c’est Zundel qui était à genoux, le confesseur. Zundel disait toujours que le pécheur qui vient demander le pardon de Dieu est tellement beau que c’est le prêtre qui devrait s’agenouiller devant lui… comme c’est vrai !

Puis le jeune novice commence à égrainer ses péchés. Au bout de quelques secondes, Zundel le stoppe et lui dit : « Mon Frère, dites-moi simplement que vous avez manqué d’Amour. Cela englobe probablement tout ce que vous vouliez me dire ce matin. » Et c’était vrai. Et puis ils ont prié ensemble, et Zundel lui a donné l’absolution.

Et le jeune novice raconte qu’il se demandait alors ce qu’il allait lui donner comme pénitence, combien de Notre Père, de Je vous salue…

Mais non. Pour Zundel la pénitence était toujours liée à la JOIE.

Il demandait d’aller voir un beau paysage, un spectacle joyeux, de rire, de demeurer dans la joie du Seigneur. Ce jour-là il lui a demandé simplement de répandre la joie autour de lui le reste de la journée.

Un peu étonné, le jeune novice dit qu’il est reparti, et qu’au moment de passer la porte, il s’est retourné et lui a dit : « Père Zundel, priez pour mon humilité. » Et là le novice dit qu’il n’oubliera jamais la colère du bouillant Zundel. Il s’est mis en colère et lui a dit : « NON ! NON ! Pas l’humilité ! La JOIE ! Soyez dans la JOIE ! »

Eh bien, je crois que l’abbé Zundel avait tout compris. Il avait compris que Jésus n’a jamais demandé qu’on soit faussement humbles, qu’on prenne un air compassé, une « face de piment au vinaigre » comme dit notre Saint Père François. Jamais Jésus n’a voulu cela.

En revanche, Jésus a insisté fortement sur la joie, sur l’Amour à répandre coûte que coûte autour de nous. Et Dieu sait si ce n’est pas toujours simple. Et pourtant, dans chacune de nos journées il y a des raisons de trouver de la joie, il y a des raisons de répandre l’Amour. C’est notre devoir de chrétiens, d’essayer au moins.

– Bonjour Seigneur… Je t’aime. Garde-moi dans ta joie et dans ton Amour en ce nouvel automne. Et aide-moi à les répandre autour de moi.

                                          Abbé Jacques Oeuvray

                                           Conseiller spirituel du Jura pastoral

                           Toi mon Eglise

 

Toi mon Eglise, sois d’abord une Eglise qui écoute, qui sait se taire pour entendre les appels du monde.

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Toi mon Eglise, poursuit sans relâche ton combat pour la justice.

Toi mon Eglise, continue de vivre la main et le coeur tendus vers toutes les religions et grandes sagesses du monde.

​

Toi mon Eglise, ne te laisse pas aller au pessimisme face à la crise des vocations.

Toi mon Eglise, regarde la générosité du peuple de Dieu…

​

Toi mon Eglise, ne te retranche pas derrière tes murs face a une modernité qui te fait peur.

Toi mon Eglise, ne vois pas le péché là où, bien souvent, il n’y a que différence.

Toi notre Eglise, rappelle-nous surtout que ton avenir et ton visage

dépendent aussi de chacune et chacun d'entre nous.

​

Tiré d'un éditorial de Bertrand Revillion

Souvent les membres qui nous quittent sont partis vers le Père.

Avec Frère Roger de Taizé, prions :

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 Toi le Christ de compassion, tu nous donnes d'être en communion avec ceux qui nous ont      précédés.

​

    Et qui peuvent être si proche de nous.

    Déjà ils contemplent l'invisible.

    A leur suite, tu nous prépares à accueillir un rayonnement de clarté.

Prière universelle (messe des grands-parents et des personnes âgées)

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Seigneur, en ce jour où nous rendons grâce pour tous les grands-parents et les personnes âgées, nous te prions pour chacun d’eux. Viens les bénir et leur donner de toujours savoir que leur présence est précieuse ; leur sagesse un trésor pour toutes les générations futures et leur vie un don inestimable. En cette période de pandémie, viens les fortifier et leur donner patience et courage.

​

Dieu, notre Père très bon, nous te confions tous les membres du MCR Vie Montante. Accorde-nous à tous lumière et foi en l’avenir pour que nos vies soient un reflet de la tienne.

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Esprit-Saint, souffle de Dieu, insuffle aux jeunes et futurs retraités, le vif désir de partager avec leurs aînés des temps de réflexions et d’amitié profonde. Donne à tous de comprendre que Tu appelles chacun par son nom

.

Seigneur, Dieu d’amour, sois le soutien des malades, des exclus, des plus faibles. Soit le réconfort de tous ceux qui t’espèrent. Qu’ils cèdent à la tentation de la joie et s’offrent à la tendresse et au soleil de Dieu.

​

Jésus-Christ miséricordieux, souviens-toi de celles et ceux que tu as rappelés dans ta maison, qui t’ont servi fidèlement et avec générosité et en particulier tous les membres de nos groupes du MCR Vie Montante.

​

Ta bonté Seigneur n’a pas de limites, nous le croyons. Que la résurrection de ton Fils répande ses fruits dans le monde et renouvelle nos façons de vivre ensemble et encore plus particulièrement après cette crise sanitaire mondiale du Corona Virus.

Alors, nous pourrons te chanter toi le Père de Jésus et notre Père, vivant pour les siècles des siècles.                  

                                                                                                                                     Amen

Message spirituel pour 2021. 

En ce début d’année, rappeler vous mes amis. 

 

Que si un rien fait souffrir

Un rien aussi fait plaisir

Que vous pouvez être semeuses, semeurs d’optimisme, de courage, de confiance.

Que votre bonne humeur peut égayer la vie des autres, que vous pouvez en tous temps dire un mot aimable.

Que vos sourires non seulement vous rendent plus belles, plus beaux,

mais qu’ils embellissent l’existence de celles et ceux qui vous entourent.

Que vous avez des mains pour donner et un cœur pour pardonner.

 

Texte de Thomas Merton moine trappiste


François Merçay

 

Mon merci le plus grand, ma louange sincère,

c'est à Toi, Seigneur, que je l'adresse.

Toi le Créateur, sans qui rien ne serait.

Que mon chant monte vers Toi.

Que ta tendresse m'accompagne.

Que ton Amour embrase mon cœur

afin que dans mon silence j'entende battre le Tien

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